Cet évènement se situe dans le prolongement du colloque technique « Sécurité des digues fluviales et de navigation » organisé par le CFBR et le MEDD à Orléans les 25 et 26 novembre 2004.
Il est organisé par l’Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture) et Promosciences, au Centre des Congrès d’Aix en Provence, avec le parrainage du MEDDE (Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie) et du CFBR (Comité Français des Barrages Réservoirs).
Il vise à être une occasion privilégiée d’échanges, de réflexions et retours d’expériences concernant les avancées scientifiques et techniques récentes dans le domaine des digues maritimes et fluviales.
Il intègre la restitution finale du projet de recherche du Réseau Génie Civil et Urbain C2D2 intitulé « Levees » et portant sur les Ruptures diffuses et érosives des digues fluviales de protection. Ce projet est soutenu par le RGCU (Réseau Génie Civil et Urbain) dans le cadre du programme C2D2 (Concevoir et construire pour le développement durable).
La Région Provence Alpes Côte d’Azur (PACA) soutient la recherche et l’innovation associées à la sécurité et à la gestion des digues. Le congrès intègrera les avancées du projet de R&D Digsure financé par la Région PACA.
On y rendra également compte des projets internationaux en cours tels que Floodprobe ou ILH (International Levee Handbook).
Ce colloque est l’occasion de faire le point après 5 ans de mise en œuvre de la réglementation sur les ouvrages hydrauliques (décret 2007-1735 du 11 décembre 2007). En effet, l’article L.562-8-1 du code de l’environnement invite à ne plus dissocier la sûreté de l’efficacité. En tant qu’ouvrages hydrauliques, les digues ne doivent pas rompre de façon dangereuse pour les populations. En tant que moyen de prévention du risque d’inondation ou de submersion, les performances et les limites de ces digues doivent être connues avec précision.
Public concerné. Ce colloque s’adresse aux maîtres d’ouvrages, gestionnaires, concepteurs, constructeurs, enseignants et chercheurs, services de contrôle, organismes financeurs, agissant dans les domaines d’activités liés, directement ou indirectement, à la sûreté des digues maritimes et fluviales.
Ouvrages hydrauliques concernés. Les digues de protection sont des ouvrages à grand linéaire, ce qui conduit à certaines spécificités par rapport aux barrages :
- contraintes fortes concernant les emprises et les matériaux, fondation parfois de moins bonne qualité que le corps de digue lui-même ;
- dispositif d’auscultation absent ou très réduit, impossibilité d’analyser le comportement de l’ouvrage au premier remplissage, peu de suivi et d’analyse périodique ;
- hétérogénéité à plusieurs échelles et nombreux ouvrages enterrés ou traversant ;
recours à des méthodes à grand rendement pour leur reconnaissance et leur surveillance ; - nécessité de méthodes pour optimiser leur maintenance et leur réparation, dans un contexte de ressources limitées ;
- difficulté à identifier la localisation d’éventuelles ruptures et à évaluer leurs conséquences
Les digues de canaux navigables et d’aménagements hydro-électriques sont à charge permanente et sont assimilables à des barrages. La protection n’est pas leur fonction. On acceptera des contributions concernant ces ouvrages lorsqu’elles portent sur des caractéristiques communes avec les ouvrages de protection (par exemple : aspects liés au grand linéaire, ouvrages ayant un double rôle dont la protection, etc).
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